Des résultats attendus
Le
nouveau décret relatif à la mise en
œuvre des obligations des entreprises pour l’égalité professionnelle
entre les femmes et les hommes est applicable depuis le 19 décembre
2012. Un nouveau critère obligatoire s’applique dans les accords ou
plans d’actions pour les entreprises de plus de 50
salariés : celui de la rémunération.
Pour la CFE-CGC « s’attaquer » à la rémunération
est le levier le plus important pour les salariées françaises actives et futures retraitées.
La CFE-CGC se réjouit des nouveaux processus
engagés :
-
L’obligation de produire et d’envoyer systématiquement aux services des
Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE) un accord collectif ou un plan d’action avec un objectif de progression ainsi que des indicateurs chiffrés
par catégories socio professionnelles.
-
Des courriers de la DGT envoyés aux entreprises de plus de 300 salariés afin de les sensibiliser
à leurs obligations.
-
Des contrôles systématiques effectués « sur pièces » directement en entreprise. Le non-respect
des obligations se traduira par une sanction pouvant aller jusqu’à 1 % de la masse salariale.
-
Un site dédié à l’égalité professionnelle créé par le ministère des Droits aux femmes :
http ://ega-pro.fr
La CFE-CGC constate avec satisfaction
que ses demandes d’actions en faveur de l’égalité salariale ont été mises en œuvre.
Elle
demande cependant que les services
de l’État mettent des moyens humains et budgétaires pour inciter puis
contrôler les entreprises qui ne se conformeraient pas à la loi. Elle
regrette que les entreprises de moins de 50 salariés où les femmes y
sont nombreuses ne fassent pas partie de ce dispositif.