1 - AIP :
Nous
faisons suite à notre question DP du 29/01/2015, pour d’abord remarquer que
la réponse de la direction travestit notre question (Nous n’avons pas indiqué que
l’information interdisant la pratique du forced ranking avait été passée l’an dernier à la hiérarchie
des salariés français, mais nous rappelions tout au plus que la direction avait
reconnu son caractère illicite.) sans y apporter une réponse
satisfaisante : nous demandions comment la direction avait informé les
managers des salariés sous contrat français ?
Force est
de constater que la direction n’a produit aucun document d’information sur le
sujet à l’attention des managers de salariés sous contrat français.
Plusieurs
managers nous ont confirmé qu’une telle information ne leur avait pas été
faite, mais qu’au contraire, ils devaient suivre le processus de calibration
incluant un forced ranking tel que les documents officiels « Performance
& compensation processes » expliquant le procédé aux
managers l’attestent.
En outre,
plusieurs managers de différents services, français comme étrangers, nous ont confié que leur hiérarchie leur avait
imposé d’appliquer pour leurs n-1 des notations différentes (le plus souvent
inférieures) de celles qu’ils auraient eux-mêmes attribuées.
Ces
témoignages sont corroborés par un faisceau d’éléments :
1. Les salariés français doivent attendre que le
processus de classement forcé soit terminé pour connaître leur notation, sauf
exceptions qui confirment que la note après classement forcé est différente de
la note attribuée au regard des objectifs ;
2. Plusieurs objectifs par salarié ne sont pas
SMART et autorisent une notation arbitraire. Exemple : 2 salariés ayant un
même objectif satisfait de la même façon peuvent être notés de façon très
différente (note =2 ou 3 sur 5, voire 1 ou 3 sur 5) ;
3. Dans certains cas la note finale est inférieure
à la note moyenne pondérée des notes de chaque objectif.
Cette
pratique a pour effet de considérer que les salariés concernés n’ont pas
atteint leurs objectifs, les privant ainsi du bonus qu’ils étaient en droit
d’attendre et d’une éventuelle augmentation de salaire.
De plus, le système (cf. tableau ci-dessous) qui prévoit d’attribuer une note inférieure à 2,75 à 15% des salariés est largement amplifié lorsque les salariés sont mandatés, puisque ce taux atteint 75%.
En conséquence, nous demandons que les notations soient corrigées pour les salariés sous contrat de droit français et que les bonus correspondants soient dument versés.
De plus, le système (cf. tableau ci-dessous) qui prévoit d’attribuer une note inférieure à 2,75 à 15% des salariés est largement amplifié lorsque les salariés sont mandatés, puisque ce taux atteint 75%.
En conséquence, nous demandons que les notations soient corrigées pour les salariés sous contrat de droit français et que les bonus correspondants soient dument versés.
Qui ment dans cette affaire ?
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