jeudi 19 septembre 2013

Tract électronique...

La diffusion de tracts syndicaux via la messagerie professionnelle examinée par le Conseil constitutionnel :
le Code du travail subordonne la diffusion de tracts syndicaux sur la messagerie électronique de l’entreprise à un accord d’entreprise (C. trav., art. L. 2142-6). Le 11 juillet, la Cour de cassation a décidé de soumettre ce texte à l’examen du Conseil constitutionnel. Saisie dans le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité, celle-ci a en effet estimé que « la disposition subordonnant l’utilisation par les syndicats d’un moyen de communication actuel et devenu usuel à une autorisation ou un accord de l’employeur [est] de nature à affecter l’efficacité de leur action dans l’entreprise et la défense des intérêts des travailleurs ». Le Conseil constitutionnel dispose d’un délai de trois mois pour se prononcer sur une éventuelle atteinte à l’article 6 du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 (liberté d’action syndicale) et à l’article 11 de la DDHC (liberté d’expression).

Cass. soc., 11 juillet 2013, n° 13-40.021QPC F-PB

mardi 3 septembre 2013

Equity ?






Dans sa dernière vidéo, Jérôme Péribère explique à l'auditoire une nouvelle fois médusé que la première qualité [qu'il attend ?] des RH est... l'équité.

Pourtant, la plupart des salariés ne pensent-ils pas que les RH se contentent de valider les décisions arbitraires ?
C'est bien ce que les résultats de l'enquête d'engagement des salariés semble confirmer, au point que la direction mondiale a décidé de lancer une réflexion sur l'équité des rémunérations dans l'entreprise.

A première vue, cela ressemble à une bonne nouvelle, mais quelles décisions la direction prendra-t-elle en persistant à écarter de sa réflexion les représentants des salariés ?

Cette annonce ne s'apparente-t-elle pas à un nouvel effet de communication ?

Ce qui est sûr, c'est que les salariés qui ont unanimement condamné le "Forced Ranking" imposé par la direction en dépit de son caractère jugé illicite dans plusieurs pays civilisés, peineront à comprendre que l'on puisse considérer le procédé comme équitable...

Et pourtant, si la direction s'apprécie comme un modèle de justice, elle continuera de croire qu'il est équitable de saquer ceux qu'elle aura identifiés comme les moins performants pour sur-récompenser ses "champions".

A suivre...