Dès sa présentation le 5 mars 2013 à Epernon, nous critiquions
fermement l’application du « forced ranking » (voir notre article du 30 mars) dont nous avons dénoncé le caractère illicite lors de réunion du Comité d’Etablissement
d’Epernon du 28 mars, puis hier, à l’occasion de la réunion du Comité Central d’Entreprise
en préparant une action en justice au cas où la direction n’entendrait pas raison.
Mais hier en CCE, la direction nous a expliqué qu’au vu
de la jurisprudence sur laquelle nous étayions notre argumentaire, elle
renonçait à appliquer le « forced ranking » aux salariés français, et
qu’en conséquence, ceux des cadres qui auraient vu leur note abaissée du fait
de ce système illicite en France, verront leur niveau de bonus recalculé en
fonction de leur première note, comme cela se faisait par le passé, et
recevrons la prime qui leur est due avec leur salaire du mois de juin.
Il faudra être vigilant, car en dépit des affirmations de la
direction qui prétend qu’un faible nombre de cadres est concerné, sans
préciser combien, - mais ils se compteraient sur les doigts d’une main. -,
et que tous sont attachés au service informatique global, vos témoignages
semblent montrer qu’il faut plusieurs mains pour compter les cadres lésés, et
que plusieurs services sont concernés.
Un courrier d’explication devrait être adressé à chacun.
Nous avons également posé la question de la rectification des
augmentations de salaires qui apparaissent comme étant directement liées à la
note attribuée : les salariés ayant été totalement privés de bonus ont
également été privés d’augmentation de salaire.
Pour le moment, la direction dit qu’il ne devrait pas y
avoir de relation entre ces deux éléments, mais son hésitation semble davantage
justifier par avance la volonté de ne pas avoir à corriger les augmentations de
salaires des salariés lésés, que contredire une pratique bien installée.
A suivre…