Le Questionnaire de satisfaction
Aujourd’hui
la direction avait convoqué le CE en réunion extraordinaire pour informer les
élus de son intention de soumettre les salariés à un questionnaire de
satisfaction.
Non non,
le riez pas, c’est sérieux !
Bon d’accord,
l’idée ne vient pas de la direction locale qui ne fait que relayer une décision
de « supply chain », nous affirme-t-on dans un premier temps, avant
de finalement expliquer que la volonté émane de Jérôme Péribère lui-même, comme
pour couper court à nos questions.
Il s’agirait
d’une quarantaine de questions auxquelles les salariés d’Epernon seraient
invités à répondre entre le samedi 16 février et la fin du mois.
L’opérateur
Tower Watson promet que le questionnaire est anonyme, y compris pour les
salariés ne disposant pas d’une adresse électronique professionnelle qui seront
invité à répondre sur papier.
Quelles
questions ?
Les RH
disent avoir reçu l’ordre la semaine dernière et prétendent ne posséder qu’une
version anglaise du questionnaire qu’ils n’envisagent pas de traduire pour le
CE. Et bien sûr, les RH ne recevront la version française que vendredi…
Pourquoi
anonyme ?
Pour que
les salariés puissent répondre librement nous dit-on, ce qui nous permet de
rappeler que la direction avait refusé d’appliquer ces conditions pour mener
son enquête sur les risques psychosociaux, ce qui selon nous rendait l’exercice
inopérant.
Quel est
l’objectif ? Comment seront
exploités les résultats ?
Les RH
ne le savent pas…
Comme toujours, la direction marche
sur le fil du rasoir pour ne donner aucune information utile tout en simulant
les gestes légaux afin de créer l’illusion qu’elle à rempli ses obligations vis-à-vis
des élus, ce qui n’est hélas jamais le cas.
Mais qui
sait ? Peut-être Jérôme Péribère a-t-il vraiment l’intention d’agir
pour améliorer la satisfaction des salariés…
Pourquoi
se contenterait-il de paroles comme son prédécesseur ?